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8- L’Empoisonneuse d’Ercé-en-Lamée. Épilogue…

Introduction

En dépit de ses contradictions, de témoignages à charge et la nature de son crime,…

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En dépit de ses contradictions, de témoignages à charge et la nature de son crime, Clémentine échappe à la peine capitale. D’autres n’ont pas eu cette chance, telle Hélène Jegado jugée par la même cour d’assises et guillotinée à Rennes en 1852. Il est vrai que la veuve Bretagne ne peut rivaliser avec l’empoisonneuse de Plouhinec, responsable de la mort d’une trentaine de personnes de tous âges…

Les circonstances atténuantes furent probablement motivées par l’absence de condamnations antérieures peut-être aussi son jeune âge, plus surement les remords qu’elle dit éprouver. La plaidoirie de l’avocat de la défense « plein de tact et d’habileté » aura probablement pesé sur les consciences.

« Mon dieu que je regrette. Si Jean-Marie m’avait raconté ses affaires et que je n’avais pas rencontré ce chineur, ce malheur ne serait pas arrivé. Je pensais que le pinpin l’aurait empoisonné lentement, je ne pensais pas le faire tant souffrir ».

En 1911, la perpétuité est commuée en vingt ans de travaux forcés, « grande indulgence », l’heureuse conséquence de sa « bonne attitude générale ».

Clémentine est libérée le 15 février 1922. Premier jour du reste de sa vie… Elle décède le 13 aout 1963 à Tresboeuf, non loin de la Ménnerie, à l’âge de quatre-vingt-quatre ans.

vielle femme au coin du feu

Sources :

Archives départementales d’Ille-et-Vilaine : 2 U 1321, dossier de procédure, Clémentine Perrin.

Crédits :

Vieille femme mangeant au coin du feu. J.F. de Troy (1679-1752). © 2011 GrandPalaisRmn (musée du Louvre) / Michel Urtado. Musée des Beaux-Arts de Lille. https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl010053243

Vielle femme au coin du feu, M.A Culmann 1876. Paris Musée Collection. https://www.parismuseescollections.paris.fr/fr/musee-carnavalet/oeuvres/portrait-de-vieille-femme-assise-au-coin-du-feu#infos-principales

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